RETOUR SUR LA SIXIÈME ÉDITION D’ATLANTIDE, LES MOTS DU MONDE À NANTES…

Parce que les mots restent les meilleures armes pour comprendre un monde toujours plus agité, la sixième édition d’Atlantide nous invite une nouvelle fois à plonger dans le maelström de toutes les littératures. Mots d’émancipation et d’ouverture, mots de l’intime comme de l’universel, ils nous rassemblent et nous protègent. Ils sont nos liens, nos charnières. Sous toutes leurs formes, du roman à l’essai, de la poésie au roman
graphique, pour la curiosité de tous les lecteurs, petits ou grands, les mots et la littérature sont nos plus puissants talismans de voyage,
d’engagement et de liberté.
Plus de 50 auteurs, d’ici et d’ailleurs, nous convient pendant 4 jours à partager leur vision du monde, à réfléchir mais aussi rire à leur côté, à imaginer ensemble un monde de tous les possibles et de tous les espoirs à travers des grandes rencontres, des conversations et des lectures.

#

© Micheal Meniane

Retour sur l’édition 2018

Durant quatre jours, du 15 au 18 février 2018, rencontres et échanges littéraires ont irrigué la ville de Nantes, la plongeant au cœur des mots du monde et faisant d’elle, ainsi que l’a dit Alain Mabanckou, « la capitale française de l’optimisme culturel et du pouvoir de l’imaginaire ».

 

Parce que les mots restent les meilleures armes pour comprendre un monde toujours plus agité, la sixième édition d’Atlantide, Les Mots du Monde à Nantes, nous invite une nouvelle fois à plonger dans le maelström de toutes les littératures. Pour contrer sans relâche les idéologies de ceux qui prêchent l’impossibilité de l’échange ; pour rappeler plus que jamais l’urgence d’un monde à échafauder ensemble ; pour ouvrir les portes à la tolérance pour une totale liberté d’expression…

Affiche-ATLANTIDE-2018_atlantide_nantes

© Julia Wauters

Les auteurs invité·e·s

Migrations, extrémisme, violences, dictatures, turbulences postcoloniales, racisme, sont autant d’épineuses questions qui minent nos sociétés, et les réponses à apporter nécessitent un dialogue permanent entre les nationalités et les cultures. Atlantide est cette case à palabres où tout se discute, avec un regard plus vaste, au plus près de la rumeur du monde. La langue ici n’est plus un obstacle, mais au contraire nous rapproche car « Rome n’est plus dans Rome », et l’écrivain demeure cet oiseau migrateur qui, même s’il se souvient de sa terre lointaine, entreprend aussi de chanter depuis la branche sur laquelle il est perché, quel que soit le lieu où l’arbre est enraciné. Le monde est notre maison…

Une cinquantaine d’invités, d’ici et d’ailleurs, nous convient pendant quatre jours à partager leur vision du monde :
Marion Achard, Leye Adenle, Marc Alexandre Oho Bambe dit Capitaine Alexandre, Éric Arlix, Kidi Bebey, Andréas Becker, Yahia Belaskri, Jean-Marie Blas de Roblès, Caroline Bentz, Miguel Bonnefoy, Charlotte Bousquet, Fanny Chartres, Cécile Coulon, Charles Dantzig, Julien Delmaire, Emmanuelle Favier, Santiago Gamboa, Lara Guirao, Helon Habila, Kaoutar Harchi, Philippe Jaenada, Vincent Karle, Lola Lafon, Marie-Hélène Lafon, Oriane Lassus, Perrine Leblanc, Maryam Madjidi, Jean-Luc Marty, Lucy Mushita, Wilfried N’Sondé, Chinelo Okparanta, Sofi Oksanen, Véronique Ovaldé, Nii Ayikwei Parkes, Pia Petersen, Olivier Rogez, Rodney Saint-Éloi, Felwine Sarr, Soro Solo, Ronny Someck, Frédéric Sonntag, Dominic Thomas, Kim Thúy, Antoine Volodine, Abdourahman A. Waberi, Julia Wauters, Ali Zamir, Alice Zeniter
Sous la direction artistique d’Alain Mabanckou

Au total 11 354 lecteurs sont venus sur le festival et 7 384 d’entre eux ont assisté aux rencontres et aux lectures. Avec une hausse de fréquentation de 31,5%, cette édition confirme à n’en plus douter qu’Atlantide est un rendez-vous culturel majeur de la ville de Nantes et un rassemblement littéraire d’envergure au niveau national.

Atlantide fut également pour le public l’occasion de plonger parmi les livres de la grande librairie et du marché des bouquinistes, de découvrir l’exposition Regards de migrants, proposée par la Bibliothèque municipale de Nantes, de s’étonner devant les objets venus du monde entier rassemblés depuis six ans dans le cabinet de curiosités d’Atlantide ou encore de déguster des plats venus d’ailleurs en écoutant les mots des auteurs… Les plus jeunes ont aussi fait entendre leur voix en décernant le Prix Bermond-Boquié de littérature jeunesse à l’écrivain Sébastien Gendron pour son roman Sur la route d’Indianapolis (Éd. Magnard Jeunesse, 2016).