« Je propose de partir de ma pratique d’écriture, tout en convoquant largement les auteur·e·s que j’aime, pour montrer l’intérêt d’une fiction inclusive voire intersectionnelle. Écrire, pour moi, c’est mixer les références sans hiérarchiser les cultures ; c’est aussi contaminer constamment le récit par la poésie, la satire ou le grotesque ; c’est encore mettre en circulation des personnages atypiques, les sortir des marges où la société les confine, pour qu’ils viennent questionner des usages qui nous aliènent toutes et tous. Je vais donc essayer de montrer que le choix de la bigarrure dépasse le seul positionnement esthétique. »
Emmanuelle Bayamack-Tam